Loin d’être un simple gadget, créer une plateforme de streaming vidéo interne est avant tout une décision stratégique. C'est le moyen de reprendre la main sur vos communications, de renforcer votre culture d'entreprise et, surtout, de sécuriser vos contenus les plus sensibles.
Pourquoi lancer votre propre plateforme vidéo interne ?
Soyons clairs : posséder son propre canal de diffusion n'est plus un luxe. C'est devenu un levier essentiel pour engager vos équipes et protéger votre propriété intellectuelle. Quand vous utilisez des plateformes publiques comme YouTube ou Vimeo, vous leur cédez une partie du contrôle. Une solution interne, c’est tout le contraire : vous maîtrisez l'expérience utilisateur, la sécurité et vos données de A à Z.
Cette autonomie se traduit par des bénéfices très concrets. Imaginez pouvoir personnaliser l'interface aux couleurs de votre entreprise, gérer précisément qui a accès à quoi, ou encore analyser finement les statistiques de visionnage. Savoir qui regarde, quoi, et pendant combien de temps, c'est une mine d'or pour affiner l'impact de vos messages.
Pour bien visualiser les différences, ce tableau met en lumière les avantages et inconvénients de chaque approche.
Comparatif des approches de diffusion vidéo en entreprise
En résumé, si les plateformes publiques sont pratiques pour une diffusion large, une solution interne est indispensable pour des communications stratégiques, sécurisées et maîtrisées.
Maîtriser l'expérience et la sécurité
Le premier argument qui vient à l'esprit, c'est bien sûr la sécurité. Vos vidéos de formation, les enregistrements de réunions stratégiques ou les annonces confidentielles doivent rester... confidentielles. Avec une plateforme interne, vous créez un environnement clos, à l'abri des regards indiscrets. C'est vous qui définissez les règles, de l'hébergement sécurisé à la politique de rétention des données, en passant par la gestion des groupes d'utilisateurs (SSO, par exemple).
Mais l'expérience utilisateur est tout aussi cruciale. Personne n'utilisera un outil frustrant. Un bon lecteur vidéo intégré et adaptatif, qui garantit une lecture fluide sur un smartphone comme sur le grand écran d'une salle de réunion, est non négociable. Combinez ça à une interface d'upload en "drag-and-drop" ultra-simple, et vous encouragez l'adoption par tous vos collaborateurs, même les moins technophiles. Pour aller plus loin, les analytics de visionnage vous donneront des insights précis sur l'engagement.
Le véritable pouvoir d'une plateforme interne, c'est de transformer la vidéo. Elle passe d'un simple média de diffusion à un outil interactif de gestion des connaissances, entièrement sécurisé et aligné sur vos objectifs.
Capitaliser sur une tendance de fond
On ne va pas se mentir, l'appétit pour le contenu vidéo est insatiable et continue de grandir. Le marché mondial du streaming vidéo est estimé à 115,63 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel de 14,5%. Ce n'est pas une mode passagère, c'est une lame de fond.
Pour une entreprise, cette tendance est une opportunité en or. En internalisant la diffusion vidéo, vous ne faites pas que suivre le mouvement : vous le façonnez à votre avantage pour mieux contrôler vos messages et décupler l'engagement de vos équipes. Pour aller plus loin sur cette dynamique, n'hésitez pas à consulter les analyses approfondies sur ce sujet.
Définir l'architecture et les fonctionnalités critiques
Avant de vous jeter sur le choix des outils ou de peaufiner le design, il y a une étape cruciale qui va dicter le succès de votre plateforme de streaming vidéo interne : l'architecture. C'est un peu comme dessiner les plans d'une maison. On ne choisit pas la couleur des murs avant de savoir où seront les pièces et si les fondations sont solides. C'est ici que vous posez les bases techniques pour garantir que votre outil sera performant, sécurisé et, surtout, adopté par vos équipes.
Penser à cette phase en amont, c’est s’éviter bien des maux de tête techniques plus tard. Chaque fonctionnalité essentielle doit être anticipée pour créer un ensemble cohérent et fonctionnel.
Priorité absolue : l'hébergement sécurisé
Le cœur de votre réacteur, c'est l'hébergement sécurisé. Ne l'oubliez jamais : vos vidéos d'entreprise – qu'il s'agisse de formations, de communications stratégiques ou de secrets de R&D – sont des actifs précieux. Les confier à une plateforme publique, même avec un accès "privé", comporte toujours un risque.
Opter pour un hébergement dédié vous donne un contrôle total. Vous maîtrisez l'emplacement physique des données, qui peut y accéder (numériquement ou non) et le niveau de chiffrement appliqué. Ce contrôle est non seulement vital pour la sécurité, mais aussi pour la conformité à des réglementations comme le RGPD.
La vraie question n'est pas "où stocker mes vidéos au moindre coût ?", mais plutôt "comment garantir leur intégrité et leur confidentialité sans le moindre compromis ?". Cette perspective change tout et vous orientera naturellement vers des solutions spécialisées qui offrent un environnement maîtrisé.
Un incontournable : le lecteur vidéo intégré et adaptatif
Une fois vos vidéos bien au chaud, il faut pouvoir les visionner dans des conditions parfaites. C'est là qu'intervient le lecteur vidéo intégré et adaptatif. C'est la vitrine de votre plateforme, et il se doit d'être aussi performant que polyvalent.
Imaginez un manager qui regarde une annonce importante sur son smartphone dans le train, pendant qu'une équipe projet suit un tutoriel sur un grand écran en salle de réunion. L'expérience doit être impeccable dans les deux scénarios. Un bon lecteur adaptatif s'occupe de tout : il ajuste la qualité vidéo (le bitrate) en fonction de la bande passante et redimensionne l'affichage selon l'écran.
Voici les fonctionnalités à exiger pour votre lecteur :
- Streaming à débit adaptatif (Adaptive Bitrate Streaming) : C'est la technologie qui assure une lecture fluide, sans coupure, en jonglant intelligemment entre différentes qualités de flux.
- Personnalisation : La possibilité d'ajouter votre logo et d'ajuster les couleurs du lecteur est essentielle pour renforcer votre identité de marque.
- Contrôle de la vitesse de lecture : Une fonction simple mais adorée des utilisateurs, surtout pour les contenus de formation, qui permet d'accélérer ou de ralentir le visionnage.
Gérer les accès et les groupes d'utilisateurs
Toutes les vidéos ne sont pas destinées à tous les collaborateurs. La capacité à gérer finement les groupes d'utilisateurs et leurs permissions est donc fondamentale. Vous devez pouvoir segmenter votre audience selon des critères pertinents pour votre organisation.
Quelques exemples concrets :
- Les communications de la direction ? Uniquement pour le comité exécutif.
- Les formations techniques sur un nouveau langage ? Réservées au département R&D.
- Les tutoriels du nouvel outil CRM ? Visibles par les équipes commerciales et marketing.
Cette segmentation ne fait pas que protéger l'information ; elle améliore radicalement l'expérience utilisateur. En ne proposant à chacun que du contenu pertinent, vous évitez de les submerger et rendez votre plateforme infiniment plus utile.
Simplifier la contribution avec l'upload en "drag-and-drop"
Pour que votre plateforme soit vivante, il faut que l'ajout de contenu soit un jeu d'enfant. Si le processus de téléversement est un casse-tête, seuls les plus technophiles l'utiliseront. L'intégration d'une fonction d'upload en "drag-and-drop" (glisser-déposer) peut sembler un détail, mais son impact est colossal.
Elle permet à n'importe quel collaborateur autorisé de partager une vidéo en quelques secondes, sans la moindre compétence technique. C'est ce qui transforme une simple plateforme de diffusion descendante en un véritable outil collaboratif et dynamique.
Pour finir, n'oubliez pas deux éléments souvent sous-estimés : les analytics de visionnage, qui vous livreront des informations précieuses sur l'engagement réel, et une politique de rétention des données bien définie pour automatiser l'archivage ou la suppression des contenus. C'est indispensable pour rester conforme et maîtriser vos coûts de stockage sur le long terme.
Avec une architecture bien définie, il est temps de passer à la sélection des briques technologiques qui vont concrétiser votre projet. Oubliez l'époque où créer une plateforme de streaming vidéo interne rimait avec des mois de développement et des budgets colossaux. L'écosystème No-Code propose aujourd'hui un arsenal de solutions à la fois puissantes et accessibles, capables de bâtir une plateforme complète sans toucher à une seule ligne de code.
Le vrai défi n'est plus de savoir si c'est possible, mais de choisir la bonne combinaison d'outils parmi une myriade d'options. Chaque solution a sa propre philosophie, ses atouts, ses faiblesses. Il est donc essentiel de les passer au crible de vos besoins réels : la prise en main, la sécurité, le potentiel d'évolution et, bien entendu, le modèle économique.
Les plateformes tout-en-un spécialisées
Le chemin le plus direct passe souvent par les plateformes "tout-en-un", spécialement pensées pour la vidéo en entreprise. Ces solutions embarquent nativement toutes les fonctionnalités critiques dont nous avons parlé.
Imaginez un outil où l'hébergement sécurisé, le lecteur vidéo adaptatif, la gestion fine des accès et les statistiques de visionnage sont déjà préconfigurés pour fonctionner en parfaite harmonie. C'est leur force : la cohérence et la simplicité. Vous vous concentrez sur le contenu, pas sur la tuyauterie technique.
Ces plateformes excellent dans des domaines clés :
- Sécurité à toute épreuve : Elles intègrent souvent des options de pointe comme le chiffrement de bout en bout ou la gestion des droits numériques (DRM) pour bloquer toute tentative de copie.
- Analytics métier : Les tableaux de bord sont conçus pour vous donner des infos exploitables, comme le taux de complétion d'une formation ou les passages les plus vus d'une annonce interne.
- Gestion des accès intégrée : La synchronisation avec l'annuaire de votre entreprise (via SSO, par exemple) est généralement très fluide, ce qui permet d'appliquer les bonnes permissions automatiquement.
Mais cette simplicité a une contrepartie. Vous êtes souvent tributaire de la feuille de route de l'éditeur pour les nouveautés, et les options pour personnaliser l'interface peuvent être limitées.
L'approche modulaire avec les constructeurs de sites
Une autre voie, c'est de construire votre propre solution en mariant un constructeur de site web puissant, comme Webflow ou Bubble, à un service spécialisé dans l'hébergement vidéo (pensez à Wistia ou Vimeo Pro). Cette approche modulaire vous offre une flexibilité quasi infinie.
Ici, vous êtes le maître du jeu. Vous façonnez l'interface utilisateur au pixel près pour créer une expérience totalement sur mesure. Le constructeur gère la partie émergée de l'iceberg (le portail, les pages, l'authentification), pendant que le service vidéo s'occupe de la machinerie du streaming : encodage, stockage et diffusion via un lecteur performant.
Cette méthode est idéale si :
- La personnalisation de l'expérience utilisateur est votre priorité absolue.
- Vous prévoyez d'intégrer la plateforme vidéo de manière très poussée avec vos autres outils maison.
- Vos besoins sont si spécifiques que les solutions clés en main ne suffisent pas.
L'approche modulaire, c'est un peu comme jouer aux LEGO. La liberté de création est totale, mais la solidité du résultat dépend de votre habileté à bien choisir et emboîter les briques.
Les CMS flexibles et leurs extensions vidéo
Enfin, la troisième option consiste à s'appuyer sur un Système de Gestion de Contenu (CMS) No-Code réputé pour sa souplesse, comme WordPress avec des plugins dédiés, ou d'autres solutions plus modernes. Ces systèmes sont de vrais couteaux suisses qui peuvent se transformer en vidéothèque grâce à des modules ou extensions.
L'avantage, c'est que vous utilisez peut-être déjà un de ces outils pour votre site vitrine ou votre intranet. Le revers de la médaille, c'est que la performance et la sécurité dépendront énormément de la qualité des extensions que vous choisirez. Pour affiner votre sélection, n'hésitez pas à consulter un comparatif des outils No-Code les plus pertinents pour votre projet qui vous aidera à évaluer les meilleures options.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici un petit tableau qui résume ces trois approches.
Chacun de ces chemins peut vous mener à une plateforme de streaming interne réussie. Votre décision finale doit simplement être le reflet de vos priorités stratégiques, de vos ressources et de votre vision à long terme.
Mesurer et optimiser l'engagement grâce aux analytics
Ça y est, votre plateforme de streaming vidéo interne est lancée. C'est une belle étape, mais le vrai défi commence maintenant : faire de ce simple canal de diffusion un véritable levier d'amélioration continue. Votre plateforme est bien plus qu'une vidéothèque ; c'est une mine d'or d'informations sur les habitudes, les besoins et les centres d'intérêt de vos collaborateurs.
Ignorer ces données, c'est un peu comme parler dans une pièce vide en espérant que quelqu'un écoute. En exploitant intelligemment ces analytics de visionnage, vous transformez une communication à sens unique en un dialogue authentique avec vos équipes. Et c'est là que réside la clé pour maximiser le retour sur investissement de chaque vidéo que vous produisez.
Identifier les indicateurs qui comptent vraiment
Le risque ? Se noyer dans un océan de chiffres. L'astuce, c'est de se concentrer sur une poignée d'indicateurs clés (les fameux KPIs) qui sont directement liés à vos objectifs. Chaque métrique, bien interprétée, raconte une histoire.
Pour de la communication interne, le taux de visionnage initial (qui a appuyé sur "play" ?) et le taux de complétion sont vos piliers. Un faible taux de visionnage peut trahir un titre ou une miniature qui n'accroche pas. À l'inverse, si peu de gens terminent la vidéo, c'est le contenu lui-même qui peine à retenir l'attention.
Les informations les plus précieuses sont souvent cachées dans les détails. Analysez les "drop-off points", ces moments précis où l'audience décroche en masse. C'est une feuille de route en or pour vos prochains montages : une intro trop longue, un concept technique mal vulgarisé, un passage moins dynamique... vous saurez exactement où agir.
Les analytics doivent répondre à des questions stratégiques :
- Quels contenus cartonnent ? Identifiez les thèmes et les formats qui parlent vraiment à vos équipes.
- Quelles équipes sont les plus assidues ? Segmentez les données par département. Les formations commerciales sont-elles bien suivies par... les commerciaux ? Ça semble évident, mais les chiffres le confirment-ils ?
- Quand regarde-t-on les vidéos ? Publiez vos communications aux heures de pointe pour optimiser leur portée instantanée.
Transformer les données en actions concrètes
Collecter des données pour le plaisir de les avoir, ça ne sert à rien. L'objectif est de créer une boucle vertueuse : produire, mesurer, analyser, puis optimiser.
Imaginons un cas concret. Vous lancez une série de vidéos pour former les équipes à un nouvel outil. Les chiffres tombent : la troisième vidéo n'affiche qu'un taux de complétion de 40%, avec un décrochage massif à 2 minutes.
Voici un plan d'action simple, piloté par ces données :
- Analyser la vidéo 3 : Que se passe-t-il à la deuxième minute ? Le passage est-il trop dense, trop complexe, ou simplement ennuyeux ? Peut-être qu'il suffit de le simplifier ou d'ajouter un exemple concret pour le rendre plus digeste.
- Sonder les spectateurs : Un court sondage envoyé à ceux qui ont abandonné la vidéo peut révéler exactement ce qui n'a pas fonctionné.
- Adapter les futures productions : Pour les prochaines formations, vous saurez qu'il vaut mieux découper les concepts complexes en capsules plus courtes et plus faciles à assimiler.
Cette approche, c'est ce qu'on appelle être data-driven. Elle vous permet d'ajuster votre stratégie de contenu quasiment en temps réel. Les entreprises qui investissent dans ces plateformes le font précisément pour cette connaissance fine de leur audience. En analysant les préférences et les comportements, elles peuvent adapter leurs contenus avec une précision chirurgicale, renforçant au passage l'adhésion et la culture d'entreprise.
Démontrer le retour sur investissement (ROI)
Enfin, les analytics sont votre meilleur allié pour justifier le projet en interne. Ils permettent de quantifier l'impact de votre plateforme. Fini le "nous pensons que les vidéos sont utiles". Place aux preuves.
Présentez des données tangibles qui parlent à tout le monde :
- "Notre nouveau parcours d'onboarding en vidéo affiche un taux de complétion de 95%. Concrètement, ça réduit le temps d'intégration de 2 jours pour chaque nouvelle recrue."
- "La vidéo du CEO sur la nouvelle stratégie a été vue par 87% de l'entreprise en 48 heures, garantissant une diffusion de l'information quasi instantanée."
- "Depuis le lancement de la plateforme, les demandes au support concernant l'outil X ont chuté de 30%, grâce à notre bibliothèque de tutoriels."
Avec ces chiffres, la perception de votre plateforme change du tout au tout. Ce n'est plus un simple centre de coût, mais un véritable moteur de productivité, d'engagement et de cohésion.
Assurer la sécurité et la conformité de vos contenus
Quand on parle de plateforme vidéo interne, on pense souvent à l'expérience utilisateur ou aux fonctionnalités. Pourtant, la sécurité n'est pas juste une case à cocher. C'est le socle sur lequel repose la confiance de vos collaborateurs et la protection de vos actifs les plus sensibles, qu'il s'agisse de communications stratégiques ou de votre propriété intellectuelle.
Négliger cet aspect, c'est un peu comme laisser la porte de son bureau grande ouverte. Les risques sont réels et peuvent coûter très cher à l'entreprise.
Heureusement, les outils No-Code modernes nous facilitent grandement la vie. Plus besoin d'être un expert en cybersécurité pour bâtir une forteresse numérique autour de vos contenus. Il suffit de comprendre les mécanismes clés et de faire les bons choix de configuration.
Protéger vos vidéos de bout en bout
La première ligne de défense, c'est le chiffrement de vos fichiers. Cette protection doit s'appliquer partout : quand les vidéos sont stockées sur vos serveurs (« au repos ») et quand un collaborateur les visionne (« en transit »). Concrètement, le chiffrement transforme vos vidéos en un code illisible pour quiconque n'a pas la clé, même si quelqu'un parvenait à accéder physiquement aux disques durs.
Mais ça ne suffit pas toujours à décourager la copie. C'est là que la gestion des droits numériques (DRM) entre en jeu. C'est la même technologie qu'utilisent les géants comme Netflix ou Prime Video. Elle ajoute une couche de protection qui lie la lecture à un appareil et un utilisateur précis, ce qui rend le téléchargement et le partage pirate incroyablement difficiles.
La sécurité n'est pas un obstacle à l'expérience utilisateur, mais son catalyseur. Des mesures bien intégrées comme l'authentification unique (SSO) simplifient l'accès pour les employés légitimes tout en bloquant efficacement les intrus. Le but est de créer un environnement à la fois sûr et fluide.
Maîtriser les accès avec une gestion fine
La technologie ne fait pas tout. La sécurité, c'est aussi une question de gestion rigoureuse des permissions. Qui peut voir quoi ? Votre réponse doit être précise et facile à administrer. La plupart des plateformes No-Code permettent de créer des groupes d'utilisateurs basés sur les services, les rôles ou les projets.
Quelques exemples tirés du terrain :
- Contenus sensibles : Seuls les membres du CODIR peuvent visionner les vidéos sur la stratégie financière.
- Formations spécifiques : Les tutoriels sur les nouvelles machines sont réservés aux équipes de production.
- Communications de projet : Les points d'avancement hebdomadaires ne sont accessibles qu'aux membres du projet « Alpha ».
Cette segmentation est vitale. Elle assure que l'information arrive aux bonnes personnes, et seulement à elles. Pour aller plus loin, on couple souvent cela à un système d'authentification unique (SSO), connecté à l'annuaire de l'entreprise (comme Azure AD ou Okta). C'est la garantie que les permissions sont toujours à jour, sans intervention manuelle.
Aligner conformité et maîtrise des coûts
Un dernier point, souvent négligé mais crucial : la politique de rétention des données. Garder toutes les vidéos pour toujours n'est pas seulement cher en stockage. C'est un risque de conformité, surtout avec le RGPD. Une vidéo obsolète peut contenir des informations qui ne sont plus valides ou concerner des employés qui ont quitté l'entreprise.
Définir une politique de rétention claire est donc une double victoire. Vous pouvez programmer des règles automatiques pour :
- Archiver les vidéos après une certaine période (disons, 1 an). Elles ne sont plus visibles directement, mais peuvent être restaurées.
- Supprimer définitivement les contenus après une durée fixée (par exemple, 5 ans), ce qui libère de l'espace et réduit votre surface de risque.
Cette gestion du cycle de vie des données s'intègre parfaitement dans les outils No-Code. Une fois configurée, elle tourne en arrière-plan et vous assure de rester conforme sans effort. C'est un pilier pour la pérennité de votre plateforme, qui s'inscrit dans une logique de maintenance proactive. Pour creuser le sujet, vous pouvez explorer les bonnes pratiques de la maintenance applicative No-Code, dont les principes s'appliquent parfaitement ici.
Tirez le meilleur parti de votre streaming vidéo interne
En fin de compte, la création d'une plateforme de streaming vidéo en interne est bien plus qu'un simple projet technique. C'est un véritable levier stratégique pour former plus efficacement, communiquer avec plus d'impact et, surtout, renforcer la culture et la cohésion de vos équipes au quotidien. Vous avez maintenant une feuille de route claire pour vous lancer.
Le vrai succès ne se mesure pas au lancement, mais dans la durée. La clé est votre capacité à rester à l'écoute de votre public interne, en analysant les données d'utilisation pour faire évoluer la plateforme et la rendre toujours plus pertinente.
Une opportunité à ne pas manquer
Il suffit de regarder les habitudes dans la sphère privée pour comprendre le potentiel. Chaque mois, ce sont 46 millions de personnes en France qui utilisent YouTube, y passant en moyenne 37 minutes par jour. Cet usage est devenu un réflexe. C'est une chance unique pour une entreprise de capter l'attention de ses collaborateurs en créant son propre canal, maîtrisé et sécurisé. Si vous voulez creuser le sujet, vous pouvez en apprendre plus sur l'ancrage de YouTube dans les usages quotidiens.
Créer une plateforme vidéo interne, c'est finalement s'approprier les codes du média le plus puissant de notre époque pour servir ses propres objectifs stratégiques de communication, de formation et de culture d'entreprise.
Grâce aux solutions modernes, et en particulier aux outils No-Code, un tel projet n'est plus réservé aux géants du CAC 40. C'est désormais à la portée de toute organisation qui a une vision, sans exiger des budgets ou des compétences techniques démesurés.
En mobilisant ces technologies, vous pouvez réellement transformer vos processus. Pour mieux comprendre comment, on vous conseille de lire notre article sur la révolution des applications internes No-Code pour transformer votre entreprise. La question n'est plus "si", mais bien "comment" et "quand" vous allez saisir cette opportunité.
Vos questions sur les plateformes vidéo internes
Lancer une plateforme de streaming vidéo en interne, ça soulève forcément pas mal de questions. C'est tout à fait normal. Dans cette dernière partie, on va répondre aux interrogations les plus fréquentes pour que vous puissiez aborder votre projet sereinement.
Quel budget faut-il prévoir avec des outils No-Code ?
Le budget peut vraiment varier d'un projet à l'autre, mais le gros avantage du No-Code, c'est que ça rend la chose beaucoup plus accessible. Pour vous donner une idée, une approche modulaire – en combinant un constructeur de site avec un service d'hébergement vidéo externe – peut démarrer à quelques centaines d'euros par mois.
Les plateformes tout-en-un, souvent plus complètes, demandent un investissement un peu plus important. En contrepartie, elles intègrent directement des fonctionnalités plus poussées comme le chiffrement de niveau professionnel ou les analytics de visionnage très détaillés.
L'énorme gain, c'est la réduction des coûts de développement initiaux. Vous payez pour un service qui tourne déjà, pas pour des mois de codage. Le retour sur investissement arrive donc bien plus vite.
Comment s'assurer que seuls les employés autorisés y accèdent ?
C'est LA question cruciale. La méthode la plus propre et la plus efficace, c'est l'intégration d'un système d'Authentification Unique (SSO). En gros, on connecte la plateforme à votre annuaire d'entreprise (comme Azure AD ou Okta) et la gestion des accès devient automatique. Un collaborateur quitte la boîte ? Son accès est instantanément coupé, y compris sur la plateforme vidéo. Simple, net, précis.
Et pour aller plus loin, une gestion fine des groupes permet de cloisonner les contenus. On peut facilement créer des espaces réservés au CODIR, aux équipes commerciales ou aux nouveaux arrivants, en s'assurant que chacun ne voit que ce qui le concerne.
La sécurité ne doit jamais être un frein. Une bonne plateforme rend l'accès fluide pour les utilisateurs légitimes via le SSO, tout en dressant une barrière infranchissable pour les autres. C'est comme ça qu'on protège l'information stratégique.
Quelle est la différence avec un simple compte pro Vimeo ou Wistia ?
Oui, et c'est une différence fondamentale. Un compte pro sur une plateforme comme Vimeo ou Wistia, c'est avant tout un outil pour héberger et diffuser des vidéos, souvent vers l'extérieur. Bien sûr, on peut mettre des mots de passe, mais on est loin d'un environnement de marque totalement maîtrisé et sécurisé.
Créer votre propre plateforme de streaming interne, c'est bien plus que ça :
- Vous avez le contrôle total : De l'expérience utilisateur à l'intégration avec vos propres outils (intranet, SIRH), en passant par la gestion des données, c'est vous le pilote.
- La sécurité est d'un autre niveau : Le SSO et la gestion avancée des droits, ça n'a rien à voir avec une simple protection par mot de passe. On parle de sécurité de niveau entreprise.
- Les analytics ont du sens : Les statistiques sont analysées par rapport à votre propre organigramme (quelles équipes, quels départements regardent quoi ?). Ça donne des insights bien plus riches pour votre stratégie.
Pour le dire simplement, vous ne louez pas un appartement sur une plateforme publique, vous construisez votre propre écosystème vidéo sécurisé.
Prêt à faire passer vos communications internes à la vitesse supérieure ? Chez Noxcod, on vous accompagne pour construire la solution No-Code qui coche toutes les cases : sécurité, engagement et performance. Discutons de votre projet avec nos experts.
