Fini le temps où la gestion de la propriété intellectuelle (PI) était l'apanage des grands groupes, avec leurs armées de juristes et leurs logiciels aussi coûteux que complexes. Aujourd'hui, on peut tout à fait gérer ses brevets et sa propriété intellectuelle en no-code. Cette approche, c'est la promesse de pouvoir piloter ses innovations de manière stratégique, sans jamais avoir à toucher à une seule ligne de code.
Pourquoi passer au no-code pour votre PI ?
On parle souvent de démocratisation de la gestion de la PI, et c'est exactement ça. Il ne s'agit pas de se passer de stratégie, bien au contraire. L'idée est de faire tomber les barrières techniques pour rendre la protection des actifs intellectuels plus agile et, soyons honnêtes, beaucoup moins chère.
On se souvient tous de la méthode traditionnelle : un suivi des brevets entièrement manuel, jonglant entre des tableurs Excel, des dossiers éparpillés et une bonne dose de stress. Le moindre oubli d'une échéance de renouvellement pouvait anéantir des années de R&D. L'alternative ? Des logiciels spécialisés, souvent hors de portée pour les PME et les startups.

Centraliser pour mieux piloter
Le tout premier avantage, et sans doute le plus impactant, d'un système no-code, c'est la centralisation. Imaginez enfin pouvoir rassembler toutes vos informations critiques en un seul et même endroit.
- Votre base de documents, comme les mémoires descriptifs ou les correspondances avec les offices.
- Les échéances clés et les dates de renouvellement, avec des rappels automatiques.
- Une visualisation de portefeuille pour une analyse stratégique en un clin d'œil.
Cette centralisation met un terme définitif à la dispersion des données dans des boîtes mail, des tableurs sans fin et des dossiers partagés obscurs. Vous disposez d'une source unique de vérité, à la fois accessible et sécurisée. C'est une étape cruciale dans la transformation digitale des PME, leur permettant de bâtir des systèmes solides sans dépendre de développeurs.
Des bénéfices concrets et immédiats
Adopter une solution no-code pour gérer sa PI, c'est voir des résultats tangibles très rapidement. La réduction des coûts est évidente, mais le gain de temps et la diminution drastique des erreurs humaines le sont tout autant.
En automatisant le suivi, vous libérez vos équipes de tâches répétitives à faible valeur ajoutée. Elles peuvent enfin se concentrer sur ce qui compte vraiment : l'innovation et la stratégie. Un système bien configuré, c'est la garantie qu'aucune deadline ne passera à la trappe.
Cette agilité nouvelle se ressent d'ailleurs dans les chiffres. L’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) publie chaque année un palmarès des déposants de brevets. Si les grands groupes dominent encore, on observe une montée en puissance des PME. Cette dynamique est souvent le fruit de stratégies de gestion plus souples, rendues possibles par ces nouveaux outils. N'hésitez pas à consulter le palmarès complet sur le site de l'INPI pour vous en rendre compte.
En mettant en place un workflow de validation interne ou un système d'export de dossier déposé, vous professionnalisez vos processus sans effort technique. Ce guide va justement vous montrer, pas à pas, comment construire un tel système pour sécuriser durablement vos innovations.
Centraliser vos brevets : le réflexe n°1 pour une gestion de PI saine
Si vos données de propriété intellectuelle sont éparpillées, vous perdez le contrôle. C'est aussi simple que ça. Pour reprendre la main, le point de départ est toujours le même : construire une source de vérité unique, une base de données centralisée. C'est le véritable cœur de votre futur système de gestion de brevets et propriété intellectuelle.

Pensez-y : un seul endroit où chaque brevet a sa propre fiche d'identité numérique. Fini de devoir fouiller dans des dossiers partagés obscurs ou de remonter des chaînes d'e-mails interminables. L'objectif est de pouvoir mettre la main sur n'importe quelle information en quelques secondes.
Des plateformes no-code comme Airtable ou Notion sont parfaites pour ça. Elles marient la simplicité d'un tableur à la puissance d'une base de données, vous permettant de bâtir un système sur mesure sans avoir à écrire la moindre ligne de code.
Pour vous aider à choisir, voici un rapide comparatif des outils les plus souvent utilisés pour ce genre de projet.
Comparaison des outils no-code pour votre gestion de PI
Ce tableau compare trois plateformes no-code populaires pour mettre en place un système de gestion de propriété intellectuelle, en fonction de leur flexibilité, coût et fonctionnalités clés.
Le choix de l'outil dépendra vraiment de votre existant et de vos ambitions. Airtable est souvent le point de départ recommandé pour sa simplicité et sa puissance.
Définir les champs essentiels pour chaque brevet
Une fois l'outil choisi, il faut penser à l'architecture. La structure de votre base est fondamentale. Pour chaque brevet, vous devez définir des champs clairs pour capturer les informations vitales. C'est un peu comme dessiner la carte d'identité de chaque innovation.
Voici une liste des champs indispensables :
- Numéro de dépôt : L'identifiant unique de votre brevet.
- Titre de l'invention : Une description claire et concise.
- Pays concernés : Utilisez une liste ou des étiquettes pour visualiser rapidement votre protection géographique.
- Date de priorité : Le point de départ du cycle de vie du brevet, absolument crucial.
- Statut actuel : Un champ à choix multiple ("En cours d'examen", "Délivré", "Abandonné") pour un suivi en un coup d'œil.
Mais le champ le plus critique, c'est sans doute la prochaine échéance. C'est cette date qui va alimenter vos alertes de renouvellement et vous protéger des oublis qui peuvent coûter très cher.
Lier les documents de référence
Une bonne base de données, ce n'est pas que du texte et des dates. Sa vraie force, c'est sa capacité à centraliser tous les actifs liés à un brevet. Chaque fiche doit donc permettre de joindre la base documents.
Pensez à ajouter des champs pour attacher directement :
- Le mémoire descriptif final
- Les correspondances officielles avec les offices (INPI, OEB, etc.)
- Les rapports d'examen et vos réponses argumentées
- Les preuves d'usage ou d'exploitation
En liant ces fichiers directement à la fiche du brevet concerné, vous constituez un dossier numérique complet, fiable et toujours à jour. C'est la fin du casse-tête pour retrouver la bonne version d'un document juste avant une réunion avec votre conseil en PI.
Cette centralisation est le socle indispensable pour ensuite mettre en place un workflow de validation interne fluide et une visualisation de portefeuille efficace, des points que nous allons aborder juste après.
Automatiser les alertes de renouvellement et les échéances
Votre base de données centralisée est en place ? Parfait. Maintenant, il faut lui donner vie. Car soyons honnêtes, une liste de brevets, même parfaitement organisée, ne vous sauvera pas d’une échéance critique oubliée. C’est là que l’automatisation entre en jeu. Elle va transformer votre système de gestion de brevets et propriété intellectuelle en un véritable gardien proactif de vos innovations.
Un simple oubli peut coûter une fortune, voire anéantir des années de R&D. L'objectif est donc clair : éradiquer ce risque. Pour cela, on va configurer des alertes de renouvellement automatiques pour chaque date butoir, que ce soit un renouvellement annuel, le paiement d'une taxe ou une réponse à un examinateur de l'office des brevets.
Mettre en place des notifications automatiques
Avec des outils comme Zapier ou Make, on peut connecter notre base de données (que ce soit Airtable, Notion, ou autre) à nos outils de communication du quotidien, comme les emails ou Slack. Le principe est de créer un "scénario" qui se déclenche tout seul en fonction d'une date.
Par exemple, vous pouvez paramétrer une règle très simple :
- Quand une « prochaine échéance » dans votre base de données approche (disons, dans 90 jours).
- Alors, envoyer un email détaillé au responsable PI et un message sur le canal Slack de l'équipe innovation.
Cette approche libère complètement votre équipe de la charge mentale du suivi manuel, qui est non seulement une perte de temps, mais aussi une source d'erreurs monumentale. Pour aller plus loin sur ce sujet, voici notre guide pour automatiser les tâches répétitives et gagner en productivité.
Un petit conseil : ne vous limitez pas à un seul rappel. Mettez en place une séquence d'alertes. Par exemple, configurez des notifications à 90, 60, et 30 jours avant la date limite, puis une dernière alerte "critique" à 7 jours. Cela garantit que l'info est bien reçue et traitée, même si un collaborateur est absent.
Cette capacité à automatiser est d'autant plus importante que le volume d'innovations à protéger ne fait qu'augmenter. D'ailleurs, la France a conforté sa place de second pays européen pour les demandes de brevets déposées auprès de l’Office Européen des Brevets (OEB), avec près de 11 000 dépôts. Dans un contexte où le reste de l'Europe stagne un peu, cette dynamique force les entreprises françaises, petites et grandes, à s'équiper de systèmes de gestion fiables pour sécuriser ce portefeuille conséquent.
Fluidifier votre workflow de validation interne
Une fois vos échéances bien cadenassées, le vrai défi commence : optimiser les processus humains. Soyons clairs, la décision de déposer ou de maintenir un brevet est rarement l'affaire d'une seule personne. C'est un ballet incessant entre les inventeurs, les juristes et la direction. Mettre en place un workflow de validation interne solide n'est donc pas une option, c'est le socle pour structurer et accélérer cette prise de décision collective.
L'idée, c'est de transposer ce circuit décisionnel directement dans votre outil no-code. Fini les chaînes d'e-mails qui n'en finissent plus et les réunions à rallonge. On vise un parcours clair, traçable pour chaque nouvelle invention ou décision de renouvellement.

La première action concrète ? Mettre en place un formulaire de soumission d'invention standardisé. Ce document unique, accessible à tous les innovateurs de l'entreprise, vous assure de collecter toutes les infos cruciales dès le départ. C'est la fin des allers-retours interminables pour obtenir des précisions.
Créer un circuit d'approbation clair
Une fois le formulaire soumis, l'invention entre dans le vif du sujet : un circuit d'approbation que vous aurez dessiné en amont. C'est là que la magie du no-code opère. Vous pouvez définir des statuts clairs à chaque étape pour que tout le monde sache où en est le dossier, d'un simple coup d'œil.
Voici un exemple de circuit simple qui fonctionne à merveille :
- Nouvelle soumission : L'inventeur remplit le formulaire. Le responsable PI reçoit une notification automatique. Simple, efficace.
- Évaluation technique en cours : Le dossier atterrit chez un expert technique. Sa mission ? Une première analyse de brevetabilité et de pertinence stratégique.
- Analyse juridique : Si l'évaluation technique est concluante, le dossier est transmis au service juridique ou au conseil en PI externe pour une étude plus poussée.
- Décision finale : Le dossier, maintenant bien étoffé, est présenté à la direction. C'est l'heure du verdict : on dépose, ou on laisse tomber ?
- Approuvé pour dépôt / Refusé : Le statut final est acté, ce qui clôture le workflow.
À chaque changement de statut, une notification automatique est envoyée à la personne suivante dans la chaîne de validation. C'est cette approche dynamique qui est au cœur d'une bonne gestion de projet en no-code. Les automatisations prennent le relais des relances manuelles, et tout le monde gagne un temps précieux.
La traçabilité est sans doute l'un des bénéfices les plus sous-estimés d'un workflow structuré. Imaginez pouvoir retrouver, des années plus tard, les raisons exactes qui ont mené au dépôt ou à l'abandon d'un brevet. Vous aurez sous la main un historique complet et immuable des décisions et des personnes qui les ont prises.
Cet archivage des décisions est tout simplement crucial. Chaque commentaire, chaque validation, chaque pièce jointe est méticuleusement conservée dans le dossier du brevet. Vous créez ainsi une mémoire institutionnelle solide, qui protège l'entreprise contre la perte d'informations critiques si un collaborateur clé venait à partir. En fluidifiant la communication, vous ne faites pas que gagner du temps : vous construisez un avantage concurrentiel tangible et durable.
Visualisation du portefeuille et export de dossiers
Stocker des informations et suivre des échéances, c'est la base. Mais une gestion de PI vraiment stratégique, c'est celle qu'on peut analyser d'un coup d'œil. On va maintenant transformer votre base de données en un véritable cockpit pour piloter vos décisions. Une bonne gestion de brevets repose avant tout sur une visualisation de portefeuille claire.
La plupart des outils no-code, comme Airtable ou Notion, embarquent des fonctions graphiques et des tableaux de bord (dashboards). Il faut absolument en tirer parti. En quelques clics, on peut créer des graphiques qui répondent à des questions stratégiques fondamentales. Imaginez pouvoir afficher instantanément la répartition géographique de vos brevets sur une carte du monde ou analyser leur statut (délivré, en examen, abandonné) via un diagramme circulaire.
Ces visualisations ne sont pas de simples gadgets. Elles sont la clé pour fournir à la direction les insights nécessaires pour piloter la stratégie d'innovation.
Créer des vues qui parlent vraiment
Pour qu'un tableau de bord soit utile, il doit se concentrer sur les indicateurs qui pèsent réellement dans la balance. Par exemple, on recommande souvent de mettre en place des vues dédiées pour :
- L'analyse des coûts : Un graphique à barres qui montre les coûts de maintien à venir par pays et par année. C'est le meilleur moyen de voir où il est peut-être temps de lâcher du lest pour économiser sur les annuités.
- La couverture technologique : Si vous taguez chaque brevet avec son domaine techno, une vue kanban peut montrer la force de votre PI dans chaque secteur. On repère tout de suite les failles ou les nouvelles opportunités.
- La santé du portefeuille : Un graphique tout simple qui affiche le ratio de brevets accordés par rapport aux demandes en cours. Un indicateur de performance qui en dit long.
Cette vision claire est d'autant plus vitale que la compétition mondiale s'accélère. Selon les stats de l'OEB, les technologies informatiques, IA en tête, sont devenues le secteur le plus bouillonnant avec près de 17 000 demandes. La Chine et la Corée du Sud sont désormais les 4ème et 5ème plus gros déposants en Europe. Pour une entreprise française, il est donc crucial d'avoir une vision limpide de son portefeuille pour réagir vite. Pour ceux que ça intéresse, les chiffres sur la répartition des dépôts de brevets en Europe sont assez parlants.
Le vrai pouvoir d'un dashboard no-code, c'est qu'il démocratise l'accès à l'information stratégique. Un manager, sans aucune compétence technique, peut filtrer le portefeuille pour voir tous les brevets liés à un produit qui expirent dans les cinq prochaines années. C'est ça, la vraie agilité.
Exporter un dossier complet en un seul clic
Dernier point, mais non des moindres : votre système doit être ouvert sur l'extérieur. Une fonction essentielle, c'est la capacité à générer un export de dossier déposé. Que ce soit pour briefer un cabinet de conseil en PI ou pour l'archivage interne, on a souvent besoin de compiler toutes les pièces d'un brevet.
Le jeu consiste à configurer une automatisation ou un simple bouton qui, depuis la fiche d'un brevet, lance le processus suivant :
- Il va chercher toutes les infos clés dans la base (dates, inventeurs, pays).
- Il récupère toute la base documents attachée (mémoire, correspondances, dessins).
- Il compile le tout dans un fichier unique, comme un PDF bien structuré ou un dossier ZIP organisé.
Ce dossier, complet et standardisé, est alors prêt à être partagé ou archivé en toute confiance. Ça garantit une portabilité parfaite de vos données et ça fluidifie énormément la collaboration avec vos partenaires, en évitant les erreurs et les oublis.
Les questions que vous vous posez sur la gestion de PI en no-code
Se lancer dans la gestion de brevets et de propriété intellectuelle avec des outils no-code, ça bouscule un peu les habitudes. C'est tout à fait normal de se poser des questions.
Mettons les choses au clair. Voici des réponses directes aux interrogations les plus fréquentes, pour que vous puissiez sauter le pas en toute sérénité.
Un système de gestion de brevets en no-code, est-ce vraiment sécurisé ?
C'est la première question qui vient à l'esprit, et elle est parfaitement légitime. La réponse courte est : oui.
Les grandes plateformes no-code comme Airtable ou Make ne sont pas des solutions de bricolage. On parle d'acteurs majeurs qui investissent des fortunes dans la sécurité. Ils s'appuient sur des protocoles robustes, comme le chiffrement des données (au repos et en transit via HTTPS), et sont conformes à des certifications internationales très strictes comme SOC 2 ou ISO 27001.
En fait, la sécurité de votre système repose sur deux choses : la robustesse de l'outil choisi, et tout aussi important, la rigueur avec laquelle vous gérez les droits d'accès. C'est exactement comme pour n'importe quel logiciel métier. C'est vous, et vous seul, qui gardez la main pour décider qui peut voir, modifier ou même exporter vos données sensibles.
Est-ce que je peux brancher ce système à mes autres outils, comme ma messagerie ?
Absolument. Et c'est même là que la magie opère. L'approche no-code brille par sa capacité à connecter les outils entre eux.
Grâce à des plateformes d'automatisation comme Zapier ou Make, vous pouvez construire des ponts entre votre base de brevets et les applications que votre équipe utilise au quotidien : Gmail, Outlook, Slack, Teams, Google Drive, Dropbox... les possibilités sont quasi infinies.
- Un exemple concret ? Imaginez une automatisation qui, dès qu'un brevet est marqué comme "accordé" dans votre base Airtable, crée instantanément un dossier spécifique dans votre Google Drive. Ce dossier pourrait contenir toute la base documents, comme le mémoire descriptif ou les courriers officiels.
Cette connectivité fait passer votre système d'un simple tableau de suivi à un véritable poste de pilotage intégré dans vos opérations. Les alertes de renouvellement arrivent dans le bon canal Slack, et les échéances se synchronisent automatiquement avec le calendrier de l'équipe juridique. Les risques d'oubli deviennent quasi nuls.
Je gère aussi des marques et des dessins & modèles. Ça marche aussi ?
Bien sûr. La logique et les workflows que l'on a décrits pour les brevets s'appliquent parfaitement à d'autres titres de PI.
Rien ne vous empêche de créer, au sein du même outil no-code, des bases de données distinctes mais connectées pour vos marques, vos dessins et modèles, ou même vos noms de domaine.
La structure des données sera très similaire :
- Dates clés (dépôt, enregistrement, renouvellement)
- Pays ou territoires de protection
- Statut actuel (en examen, enregistré, etc.)
- Documents liés (certificat d'enregistrement, preuves d'usage...)
Vous pouvez ensuite construire des tableaux de bord qui consolident tout ça pour une visualisation de portefeuille globale. D'un seul coup d'œil, vous aurez une vue à 360 degrés sur tous vos actifs, qu'il s'agisse de brevets, de marques ou de designs.
Concrètement, ça prend combien de temps à mettre en place ?
La rapidité, c'est l'un des gros avantages du no-code. Fini les projets qui durent des mois.
Pour une PME avec un portefeuille de taille moyenne, disons entre 10 et 50 brevets, la mise en place d'un premier système fonctionnel est une affaire de quelques jours. Il faut compter entre un et trois jours pour avoir un outil opérationnel.
Ce délai couvre le choix de la plateforme, la structuration de la base, l'import des données existantes et la mise en place des premières alertes. Si vous voulez ensuite ajouter un workflow de validation interne plus poussé ou un système d'export de dossier déposé sur-mesure, cela prendra un peu plus de temps.
Le point clé, c'est que vous pouvez commencer petit et faire évoluer votre système brique par brique, au rythme de vos besoins, sans dépendre de qui que ce soit.
Vous l'aurez compris, construire une solution sur mesure pour piloter votre PI, sans les barrières techniques et les coûts habituels, c'est tout à fait possible. Si vous souhaitez un accompagnement pour bâtir un système robuste et parfaitement calibré pour votre activité, l'expertise de Noxcod peut vous faire gagner un temps précieux.